« L'union fait la force ». Pour démultiplier les effets du soutien bénévole auprès de personnes en grande difficulté, l'association Dixième Famille facilite, grâce à Internet, la mise en relation de neuf familles « tutrices » qui vont unir leurs forces pour aider une dixième famille. Grâce à l'outil informatique et au regroupement de bénévoles autour d'un même objectif, ce fonctionnement novateur en réseau vise à assurer un soutien efficace et dans la durée, tout en garantissant aux familles participantes une grande liberté dans le niveau d'implication.
Pour répondre aux difficultés des familles monoparentales et/ou à faibles revenus désirant faire garder leurs enfants après l'école jusqu'à leur retour du travail, Môm'artre propose un accueil jusqu'à 20h et durant les vacances scolaires. Au-delà des traditionnels goûters et de l'aide au devoir, ce mode de garde aux tarifs solidaires contribue à l'épanouissement des enfants à travers de nombreux ateliers artistiques encadrés par des artistes professionnels.
Afin de permettre aux adolescents du Loir-et-Cher un égal accès aux consultations de planification et d'éducation familiale, le Conseil général conventionne avec des médecins, des pharmacies et des laboratoires d'analyses installés en zone rurale ou péri-urbaine. Ainsi où qu'ils vivent, les jeunes peuvent bénéficier des modalités de contraception de leur choix, adaptées à leur situation, sans aucune avance de frais. L'ensemble du coût est alors pris en charge par le Département, dans le cadre de ses missions de Protection Maternelle et Infantile (PMI).
Pour faire de l'exclusion des élèves un temps privilégié de prise de recul et de « raccrochage » scolaire, une méthode québécoise dénommée « Alternative Suspension » est expérimentée à Courcouronnes auprès de jeunes collégiens. Avec un accueil en dehors de l'établissement et un travail mettant l'accent sur les points forts des enfants, l'objectif est de susciter la réflexion des élèves et de recréer du lien et de la confiance entre les familles et l'institution scolaire.
Afin de répondre à un double objectif d'égalité des chances et de mixité sociale dans deux quartiers sociologiquement hétérogènes, la ville d'Asnières expérimente le « Busing ». Depuis la rentrée scolaire 2008, la mairie prend en charge, sur des financements Etat/Préfecture, le transport et la cantine d'une dizaine d'élèves habitants les Hauts d'Asnières et scolarisés dans une école située dans un quartier de familles de cadres moyens et supérieurs.
Pour permettre à des enfants et jeunes aux problématiques complexes de vivre dans un environnement favorable à leur bien-être et à leur développement, l'association La Bergeronnette les accueille dans un lieu de vie ayant pour principe directeur le plaisir d'être et de faire ensemble. Grâce à une souplesse permise par le statut et l'organisation, l'attention portée à chaque enfant individuellement et au projet collectif se traduit par la création d'un mode de vie et d'une ambiance véritablement familiales.
Constatant le manque de places dans les structures d'hébergement et les limites du maintien à domicile quand la personne devient fortement dépendante, l'accueil familial peut constituer un mode d'accompagnement à part entière pour les personnes en perte d'autonomie, qu'elles soient âgées ou handicapées. C'est le choix du Département de l'Allier, qui pour développer une offre conséquente, structurée et équitable et surtout adaptée aux besoins des personnes en perte d'autonomie et de leurs aidants, décide de déployer les moyens nécessaires à l'élaboration d'une politique volontariste.
Blanchisserie, cordonnerie, brocante..., en proposant diverses activités répondant à des besoins non couverts, le travail en Esat de plus de soixante personnes handicapées psychiques contribue à relancer la vie économique et sociale du village de Mézin et apporte une vraie réponse au défi de l'intégration des malades psychiques dans la société.
Pour favoriser le lien social et les échanges entre tous les âges et tous les milieux sociaux, la ville de Bourg-lès-Valence (via son CCAS) met les parcelles d'un jardin à disposition d'une vingtaine de familles. Grâce à l'implication de chacune d'entre elles, à la présence de professionnels, et au portage politique, ce jardin partagé ouvert à tous devient progressivement un lieu convivial, vivier de nouvelles rencontres, d'innovations sociales et pédagogiques, favorisant l'intégration de tous à la vie de la cité, et l'entraide entre les habitants.