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Citoyenneté

L’Outil en Main, le savoir-faire artisanal comme pont intergénérationnel

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Département

France entière

Sur le vif

« Ce n’est pas du bricolage ni de la formation, mais la transmission de la rigueur du geste professionnel dans une relation conviviale grands-parents/petits-enfants », le secrétaire de L’Outil en Main de Saumur.

« Notre fonctionnement reste très ascendant. Il n’y a pas de modèle L’Outil en Main, ceux-ci sont très divers en fonction des territoires et des ressources des bénévoles », Emilie Scoccimarro, directrice L’Outil en Main France.

« L’Union nous soutient mais nous gardons une vraie liberté dans la mise en œuvre », la présidente de L’Outil en Main de Versailles.

Porteur(s) de l'action

Union Nationale des Associations L’Outil en Main

Objectif(s) et bref descriptif

Afin de permettre à des artisans retraités de transmettre leurs savoir-faire et à des jeunes de s’initier aux gestes techniques dès l’âge de 9 ans, L’Outil en Main propose des ateliers hebdomadaires dans de vraies conditions professionnelles et bienveillantes. Favorisant un mieux-vivre ensemble et une revalorisation des filières manuelles, l’Union nationale des associations L’Outil en Main soutient le développement des associations et défend une philosophie qui contribue à l’effacement des barrières rigides de nos sociétés.  

La force du dispositif réside dans la flexibilité de son modèle, qui se veut ascendant. Chacune des associations locales est libre dans son mode de fonctionnement, qui dépend des porteurs, des ressources du territoire... Il existe donc autant de modèles qu’il existe d’associations. Pour cette expertise, nous avons choisi L’Outil en Main de Saumur, un modèle assez représentatif, inspirant par sa belle taille, par sa bonne dynamique entre bénévoles et par son significatif retentissement local.

Photo de "classe" de l'outil en main. Les seniors et les enfants posent face à l'appareil photo.

Origine(s)

L’idée de valoriser les savoir-faire manuels à travers des ateliers intergénérationnels émerge à Troyes chez un groupe d’amis dès 1987. Membres d’une association de sauvegarde du vieux Troyes (Aube), ils remarquent l’intérêt des enfants pour les ouvriers alors chargés de la rénovation de la ville et ont l’idée de les faire se rencontrer. Ils créent alors une association pour proposer des ateliers qui se veulent être de véritables moments de formation avec de vrais outils animés par les Aspirants Compagnons. Mais avec cette vocation initiale, le modèle ne décolle pas. En rencontrant des « gens de métier » (expression employée par L’Outil en Main pour parler de ceux qui ont exercé un métier manuel ou qui maitrisent un savoir-faire manuel) à la retraite, ils entraperçoivent l’opportunité de mettre à profit leur richesse culturelle et professionnelle en créant des relations où anciens et enfants travaillent main dans la main. La dynamique évolue alors et le modèle abandonne sa composante “formation professionnelle” pour s’ouvrir à tous les petits curieux. C’est ainsi que de premières associations de L’Outil en Main sont créées à Troyes et Villeneuve d’Ascq en 1994, et inspirent rapidement de nouveaux ateliers à Chartres, Provins, Saint-Etienne...

L’Union nationale des associations L'Outil en Main est créée la même année. En 2022, elle accompagne, dans 65 départements, 228 associations locales qui partagent un même objectif : faire découvrir à des jeunes, dès 9 ans, les métiers et savoir-faire manuels par ceux qui les ont exercés ou les maîtrisent. Sur l’année scolaire 2021-2022, ces associations et leurs 5500 bénévoles accueillent 3400 enfants les mercredis ou samedis. Des chiffres qui devraient continuer de grandir puisque l’Union recense une dizaine de créations de nouvelles associations locales chaque année.

Toutes les associations L’Outil en Main se constituent à l’initiative de bénévoles, qu’ils soient « gens de métier » retraités, parents en quête d’expérience pédagogique ou autres acteurs locaux inspirés, qui gèrent ainsi l’ensemble des étapes pour monter leur projet : trouver des locaux, du matériel, des financements, recruter des bénévoles compétents… Chaque Outil en Main est donc géré uniquement par des bénévoles afin d’organiser des ateliers une à deux fois par semaine durant toute l’année scolaire, hors vacances scolaires. Les bénévoles encadrent généralement un à deux enfants pour favoriser la relation et la transmission.

Afin de maintenir l’esprit souhaité et d’aider la diffusion des associations sur l’ensemble du territoire national, L’Union est garante du modèle, non lucratif. Au travers notamment de dix valeurs fondamentales[1], elle veille au respect de l’initiation des enfants aux métiers et aux techniques manuels, au travail bien fait, dans une philosophie de gain de confiance en soi et de lien intergénérationnel visant un « mieux vivre ensemble ». L’Union assure aux associations locales un soutien tout au long de leur existence : par des services mutualisés (l’assurance et la formation des bénévoles), par un accompagnement au développement (les partenariats et l’innovation) et par le soutien à la dynamique de réseau (des rencontres de bénévoles, l’animation territoriale). Chaque région ne connait pas encore les mêmes dynamiques, la région Pays-de-la-Loire compte par exemple 65 associations, dont dix sur le seul département de Maine-et-Loire, tandis que la région Ile de France n’en compte que quatre. Des délégués territoriaux représentent L'Outil En Main et participent au développement et à l’essaimage du concept sur tout le territoire, y compris en Outre-Mer.

L’exemple de Saumur

A Saumur, l’histoire commence en 2016 lorsqu’une clerc d’avocat et son mari professionnel de l’insertion, encore en activité et déjà engagés dans l’associatif, découvrent la philosophie L’Outil En Main. Ils prennent contact avec L’Outil En Main d’Angers et, après l’avoir vu en action, désirent le reproduire sur leur territoire. Ils invitent alors l’association angevine à faire la démonstration de leur activité à la foire exposition de Saumur, qui met gracieusement un stand à leur disposition, ce qui leur permet de recruter une vingtaine de bénévoles. Ils constituent une assemblée générale et, en 2017, deviennent l’association labellisée L’Outil en Main Saumur, dont elle est présidente et lui secrétaire. Il leur faut ensuite un an de communication, prospective et recrutement, durant laquelle ils convainquent le maire de Saumur et président de l’agglomération saumuroise, de mettre à leur disposition un local de 600m2. Le mobilier, le matériel et une partie de l’outillage (les « gens de métier » apportent également le leur) sont issus de dons d’associations, d’autres Outil en Main et d’entreprises. A la rentrée 2017, les premiers ateliers sont lancés tous les mercredis entre 14h et 17h.

Description détaillée

Des ateliers organisés autour d’un parcours de découverte des métiers

L’espace de 600 m2 consacré à l’association saumuroise accueille 38 ateliers. Chaque bénévole dispose ainsi de son propre établi, aménagé et outillé. L’ensemble de l’agencement a été pensé afin que l’ouverture de l’espace soit maximale, à la façon d’un open-space où tout le monde peut s’apercevoir et circuler. Il est ainsi constitué d’une grande pièce dédiée aux métiers plus bruyants, où résonnent sons des machines, du marteau qui frappe le métal ardent, des ardoises que l’on cisaille et où se mêlent odeurs de bois, de soudure… Une autre pièce, séparée par des murs aux larges baies vitrées, est consacrée aux métiers « propres » où l’on retrouve cuir, couture ou fleurs entre autres. Enfin, une grande cuisine leur est juxtaposée, d’où se dégagent odeurs sucrées et salées des mets réalisés qui viendront nourrir le goûter de fin de séance.

A Saumur, chaque bénévole encadre un jeune à raison de trois séances par métier. Les jeunes sont inscrits pour un an, renouvelable une fois, afin de permettre un turnover régulier, nécessaire en raison d’une liste d’attente importante. Au bout de deux ans, les enfants auront ainsi été initiés à 32 métiers allant de la menuiserie à l’impression 3D, en passant par la mécanique, la maroquinerie ou la cuisine. Ils repartiront avec les objets qu’ils auront imaginés et fabriqués eux-mêmes : bijou, porte lettre en métal, portemonnaie en cuir…  En mettant dans leurs mains les outils des artisans, ils développent leur dextérité, découvrent des matières et matériaux, acquièrent le goût du travail bien fait. Le jeune ne décide pas de l’atelier auquel il participe, l’idée étant qu’il en découvre un maximum pour assouvir sa curiosité et parfois déconstruire ses idées préconçues. Un petit carnet a été pensé par l’association pour que le jeune puisse inscrire ces expériences au fil de son parcours. 

Des ateliers de partage qui valorisent l’individu et créent du lien intergénérationnel

Les bénévoles, appelés « gens de métier », sont généralement des retraités (90% à l’échelle nationale), anciens artisans ou ouvriers pour la plupart, qui ont l’envie de transmettre. Ces bénévoles viennent par amour de leur savoir-faire et par envie de partager à la fois technique et relation. Leurs profils sont divers, par conséquent les méthodes aussi. Aucun prérequis n’est nécessaire, hormis la volonté de transmettre et la bienveillance. L’Union met à leur disposition outils et formations pour les aider à s’emparer de leur rôle. L’échange d’expérience entre bénévoles est également bien souvent précieux en cas d’interrogations concernant sa pratique ou la relation avec certains enfants. En plus de leur donner l’occasion de pratiquer à nouveau les métiers qui les ont passionnés, l’animation des ateliers leur procure la satisfaction d’une retraite active.

Le cadre de transmission permet qu’un vrai dialogue s’installe entre les bénévoles et les jeunes participants. Les bénévoles témoignent que la relation est l’élément le plus important de ces ateliers, n’hésitant pas à la comparer à une relation grands-parents/petits-enfants. Tout comme elle, elle ne s’enseigne pas mais apporte autant aux uns qu’aux autres. Les jeunes également expriment leur satisfaction à l’égard de cette relation, appréciant notamment que les bénévoles ne s’énervent jamais. En disposant d’un cadre où ils peuvent apprendre sans crainte de se tromper, ils développent de nouveaux talents et gagnent en confiance. La convivialité qui se dégage de ces échanges tend à expliquer l’engagement de chacun et les responsables de l’association visent à l’entretenir. Plusieurs moments festifs sont notamment organisés au cours de l’année pour rassembler bénévoles, enfants et leur entourage (famille, amis…). Ils aimeraient également associer davantage les parents, peu présents dans la dynamique saumuroise, en mettant en place par exemple des ateliers où les parents partageraient le moment et pourraient assister à la transmission du geste technique.

Des ateliers qui permettent de revaloriser les compétences manuelles

L’Outil En Main n’a pas vocation à dessiner aux jeunes un futur d’artisan, mais la découverte de plusieurs métiers leur permet d’envisager l’orientation vers les métiers manuels comme un horizon possible et valorisant. Il est fréquent qu’un jeune, inspiré par l’expérience d’un bénévole, se découvre une passion pour un métier. De plus, la familiarisation aux savoir-faire artisanaux développe chez les jeunes d’autres facultés. Parents et enseignants sont nombreux à trouver les jeunes plus calmes et concentrés. Certains jugent également phénoménale l’assimilation des mots techniques et l’appropriation des gestes techniques par les jeunes.

Grâce à leurs nouveaux savoir-faire artisanaux acquis en s’appuyant sur l’expérience des séniors, les apprenants en herbe font davantage preuve d’esprit pratique et se découvrent, voire s’affirment, en tant qu’individus. Une plus-value qui peut être particulièrement précieuse pour des jeunes un peu plus en difficulté. L’association de Saumur accueille ainsi des jeunes d’un foyer de l’ASE proche, d’autres orientés par les services sociaux et a lancé à la rentrée 2021 une expérimentation avec un collège pour accueillir certains jeunes en décrochage scolaire. D’autres associations L’Outil en main accompagnent également des jeunes en situation de handicap, par exemple en partenariat avec Les apprentis d’Auteuil. Mais bien qu’une attention particulière soit apportée aux enfants les plus fragiles, les associations L’Outil en main n’ont cependant rien de structures d’accueil pour enfants en difficulté, et les responsables veillent à garantir une mixité pour que les enfants issus de tous milieux sociaux y soient accueillis sans aucune différence.

Des ateliers à succès

A l’image de la très grande majorité des Outils en Main de France, la démarche de Saumur connait un succès important lié essentiellement au bouche-à-oreille et dénombre 50 demandes en attente, engageant l’association à limiter l’inscription de chaque enfant à deux ans. Si les inscriptions sont souvent faites à l’initiative des parents, les retours des enfants sont très positifs et la majorité désire se réinscrire pour une seconde année.

Du côté des bénévoles également l’engouement est là. Il s’agit pour eux d’un moyen très concret d’exercer un rôle social utile et reconnu. L’engagement qui leur est demandé est souple, répondant aux enjeux actuels du bénévolat. Il ne s’agit en effet que d’une demi-journée par semaine et les conditions sont assurées afin de pallier leurs absences s’ils ne ne peuvent pas venir chaque semaine (vacances, problèmes de santé, petits enfants à garder…). L’Union préconise ainsi comme situation idéale d’avoir trois fois le nombre de bénévoles par rapport aux enfants, car le renouvellement des bénévoles est un enjeu constant pour les associations.

Le secrétaire de L’Outil en Main de Saumur souligne l’importance d’accorder du poids à la parole de chacun. Les bénévoles sont ainsi partie prenante de toute décision de l’association. Ayant débuté à 20, ils constituent en 2022 une équipe soudée de 41 bénévoles. Nombreux sont ceux qui évoquent l’ambiance agréable qui règne entre eux, le plaisir de se retrouver, d’échanger, les repas partagés, les conduisant bien souvent à arriver tôt et à repartir tard pour faire durer le moment. Malgré la complexité de gestion, ils valorisent la dynamique qu’ils ont contribué à impulser et expliquent la facilité de recrutement par l’esprit de convivialité et le sentiment d’utilité que les bénévoles y trouvent, d’autant plus permis par la gestion collective de l’association. 

Des Outils en main aux approches diverses selon les acteurs et les territoires

Le modèle souple et local défendu par l’Union explique sans doute la prolifération et l’enthousiasme des créations de L’Outil en Main. Le poids du réseau et les liens entre les différentes associations des territoires facilitent le développement. Mais la diversité des acteurs, les ressources des territoires, les ambitions apportent des spécificités propres à chaque association.

A Angers, que nous avions expertisé en 2013, l’association est née sous l’impulsion d’un menuisier retraité, en capacité de mobiliser son réseau personnel pour créer une entité dans sa ville. Or, en raison de difficultés à mobiliser des acteurs institutionnels et à trouver des financements, le projet ne démarre réellement que lorsque l’association demande de l’aide au CCAS de la ville. Cela lui permet de faire connaitre son projet auprès d’un large public et de trouver un local. En 2009, le premier atelier est lancé dans les locaux de la Maison des Compagnons avec 18 jeunes et 22 bénévoles. En 2015, 78 bénévoles et 52 jeunes étaient mobilisés tous les mercredis pendant deux heures et demi.

A Versailles, l’association est née de la rencontre d’une mère de famille travaillant à la direction autonomie du conseil départemental des Yvelines et d’un père de famille travaillant à la mairie de Versailles. Cherchant des ateliers de bricolage pour leurs enfants et après avoir vu L’Outil en Main d’Antony en action, ils désirent mettre en place une structure semblable sur leur territoire. Avec l’aide de leurs partenaires respectifs et d’une collègue de mairie, ils parviennent très vite à trouver un local, des financements et des partenariats, et créent l’association en mars 2020. Leur profil les met en revanche en difficulté face au recrutement de bénévoles, ne parvenant pas à entrer en contact avec un réseau de retraités. En septembre de la même année, ils ouvrent leurs premiers ateliers, les samedis, malgré leur manque de bénévoles. Eux-mêmes assurent les ateliers en s’appuyant sur leurs propres compétences (couture…) ainsi que celles d’un premier bénévole architecte retraité, et en demandant aux parents de rester pour les aider à encadrer.  Ils nouent donc des partenariats locaux pour recruter des retraités et des professionnels encore en activité, à l’instar de ce que l’Union propose de faire. Ainsi, le Campus du patrimoine devrait les mettre en relation avec les écoles de formation pour recruter des enseignants retraités en tant que bénévoles, tandis qu’un partenariat avec la Fédération française du bâtiment devrait leur permettre de recruter des bénévoles en activité.

A Antony, l’association a ouvert dès 2003 avec le soutien de la ville. Deux créneaux de deux heures sont disponibles à l’inscription pour le mercredi après-midi. Les jeunes découvrent les métiers à raison de six semaines par atelier, dans l’idée de découvrir l’ensemble des ateliers en deux ans. Depuis quelques années, un partenariat avec le conservatoire Darius Milhaud d'Antony motive l’activité avec la réalisation de décors pour une semaine de spectacles planifiée fin janvier. L'Outil en Main d’Antony structure donc son année en deux périodes. De septembre à janvier, les activités sont consacrées à la réalisation des décors pour le conservatoire. Tous les ateliers participent, il s'agit d'un projet commun. Les enfants sont invités aux spectacles et peuvent découvrir leur réalisation sur scène. Puis de février à juin, les enfants réalisent des objets dans leurs ateliers et peuvent les rapporter chez eux.

A Saumur également des projets collectifs transversaux mobilisent une partie de l’activité des ateliers. La réalisation d’un moulin, d’un four à fouées ou encore la reconstitution d’une voiture amphibie sont ainsi menées en collaboration avec plusieurs ateliers, permettant aux enfants de prendre part à un projet à plus long terme. La construction d’un avion est également un projet phare de l’association, répondant à la proposition d’un bénévole venu vers l’association et ayant reçu un financement propre. L’équipe valorise tout de même davantage les productions immédiates, plus satisfaisantes pour les jeunes. Un futur déménagement dans de nouveaux locaux mutualisés avec une autre association (les Restos du Cœur) en 2023 (l’Agglo récupère les locaux actuels pour bâtir des logements) pourrait également impulser de nouvelles dynamiques, comme l’animation d’un jardin partagé ou le recrutement de nouveaux bénévoles parmi les bénéficiaires des Restos du Cœur.

D’autre part, de nouvelles associations à la structure originale se développent sous formes diverses. Début 2022, en Seine-Maritime, une nouvelle association a ouvert dans l’aile d’un EHPAD, avec l’objectif de rapprocher résidents, bénévoles et jeunes. A Montreuil-Bellay, près de Saumur, c’est au sein d’un tiers-lieu géré par le centre social qu’un autre Outil en Main devrait ouvrir en 2022.

Bilan

Éléments positifs

  • Favoriser le lien social et intergénérationnel ;
  • Contribuer à rompre l’isolement des aînés et prévenir la perte d’autonomie ;
  • Valoriser les filières et compétences manuelles ;
  • Favoriser un engagement bénévole souple qui dynamise le territoire.

Les points d’attention

  • Le renouvellement des bénévoles, avec dans l’idéal un bénévole pour un ou deux enfants, est un enjeu crucial pour qu’à la fois jeunes et bénévoles puissent être dans une relation de transmission optimale ;
  • Le montage, notamment la recherche des partenaires et des locaux, peut être compliqué selon les profils et nécessitent de se tourner vers une pluralité d’acteurs ;
  • La posture souvent retrouvée chez les parents d’une consommation d’activités peut se heurter à la logique de l’association. Des cas, comme Versailles, montrent que lorsque les parents sont inclus dans les activités de l’association, cela leur apporte à eux aussi beaucoup ;
  • L’articulation doit être fine entre la souplesse donnée aux bénévoles, nécessaire pour favoriser un engagement riche, et un encadrement qui doit assurer que les valeurs de L’Outil en Main sont respectées par chacun.

Partenaire(s)

Ville de Saumur, EMMAÜS, ASPIRE Saumur, Agglo Propreté, entreprises.

Moyens

L’Outil en Main Saumur :

  • Humains : 41 bénévoles
  • Financiers : Environ 7000-8000€ de coût de fonctionnement annuel.
    • 155€ d’adhésion, dont 57,50€ sont reversés à L’Union nationale.
    • Environ 3000€ de subventions des partenaires
  • Matériels : Local de 600m2 prêté par la mairie de Saumur, charges et rénovations incluses. Outils et machines recueillis par dons, de particuliers ou d’autres associations associées L’Union, et achetés.

A l’échelle nationale :

  • Humains : 5500 bénévoles, 3400 enfants accueillis cette saison. 3 ETP salariés pour animer l'Union nationale.
  • Financiers : adhésion de 120 à 130 euros par enfant en moyenne dont 57,50€ reversés à L’Union.

 

 

[1] Initier les enfants à la connaissance et à la pratique des métiers ; Développer leur dextérité manuelle ; Découvrir et travailler la matière ; Elaborer et réaliser un bel ouvrage ; Apprendre le respect de l'outil et du travail bien fait ; Eveiller leur regard, les sensibiliser à leur environnement architectural et à la valeur de notre patrimoine ; Découvrir et se découvrir en prenant confiance en soi ; Susciter des vocations ; Maintenir un lien intergénérationnel ; Mieux vivre ensemble et participer au bien vieillir.

Contact

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